Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/107

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 103 )

Amélia me l’assure, et je le crois ; il peut rester en repos chez vous. — Il y restera, Madame, répondit Law. — Parlons d’autre chose, M. Law, qui est cette paysanne qui soutenait hier cette fille… ou du moins ce jeune homme dans ses bras ? — Elle est à mes gages : elle est née dans les montagnes du pays de Galles ; elle eut, un moment, beaucoup d’aisance dans son état ; elle avait des terres, des bestiaux, des meubles ; mais son mari, qui manquait de conduite, a dissipé sa fortune ; elle a tout perdu. Cherchant une condition douée et sta-