Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/110

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 106 )

à la santé du corps et de l’âme. Dieu n’a pas voulu que je conservasse celui que j’avais ; le bon dieu avait raison, je sais bien le pourquoi, et je n’en veux plus. » En disant ces mots, elle fit une profonde révérence, et sortit, laissant milady interdite, Amélia et Law très-étonnés.

Amélia désirait entretenir cette femme ; sa curiosité était vivement excitée ; mais elle n’osait sortir de la chambre, en observant que sa belle mère, les regards fixés sur elle, cherchait à lire au fond de sa pensée. La jeune Sarah, non moins inquiète que sa maîtresse, et plus