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reux, et son accent cherchait à consoler celui-ci ; mais elle n’excitait pas dans son cœur le sentiment qu’elle éprouvait elle-même. Elle oubliait l’horreur de sa propre situation pour ne s’occuper que de la sienne, et lui faire toutes sortes de questions sur ses dangers, ses espérances et ses ressources, tandis qu’il ne lui témoignait nulle curiosité sur son sort, et sur l’abandon dans lequel elle se trouvait. Caroline cherchait dans son esprit les moyens de le cacher ; il ne lui faisait aucune demande relative à elle. Cependant il devait lui sem-