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sonne. Tant qu’il eut assez de force pour résister à une marche forcée, il s’inquiéta peu si Caroline pouvait le suivre au travers des halliers, des terres labourées ; si elle pouvait franchir les fossés, et souvent marcher dans l’eau et la vase des ruisseaux fangeux. Il leur fallut passer tout un jour dans le creux d’un chêne, où à peine Charles et Pendrell avaient-ils la place de respirer ; tandis qu’elle, assise entre deux branches inférieures, n’avait pour la garantir que le feuillage, qu’un coup de vent pouvait écarter. Enfin ils joignirent le colonel Ca-