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Belmour. D’ailleurs, une fois en France, avec quelques moyens de subsistance, elle s’adresserait au bienfaisant Law, pour faire passer des lettres à lady Amélia, car certainement mistriss Belmour n’aurait pas caché le lieu de sa retraite à cette aimable fille ; et par cette voie elle lui serait bientôt connue.

Les premières heures de la nuit se passèrent en projets qui offraient la perspective la plus riante ; elle s’endormit ; des songes flatteurs, reproduisant l’image que sa jeune et fertile imagination lui avait