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un rideau, et apperçut en effet au dehors un vieillard absolument seul. Elle ouvre ; il entre, et la prenant par la main, « vous êtes vraiment un habile jeune homme ; à votre âge, exécuter ainsi ma musique à livre ouvert ! mais allons nous chauffer. » Caroline, entièrement rassurée par des regards pleins de douceur, et une cordialité rare chez les vieillards, marcha devant lui, et passant dans la cuisine, ralluma un grand feu, qui ranima promptement son hôte. Ensuite, sans qu’il le demandât, elle lui servit à souper, et lui fit prendre du