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risquer de représentations. Caroline fut accablée de ce nouveau signe d’une protection qu’elle ne demandait pas. Quelle que fût l’horreur que lui eût inspirée la présence de celui qu’on lui annonçait comme son père, reconnaître sa protection lui semblait dans ce moment le plus grand bonheur pour elle. Elle se jeta aux genoux de lady Ireton, et la supplia de la rendre à son père. Mais outre que lady Ireton n’aurait osé prendre sur elle un acte de désobéissance aussi formel, elle était effrayée du sort rigoureux de cette aimable fille. M. Melvil