Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 5 - 1808.pdf/62

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 58 )

qui coulait à une grande profondeur entre deux hautes montagnes. À quelque distance, elle découvre quelques chaumières épaisses dans lesquelles elle se flatte de trouver un peu de lait pour réparer ses forces épuisées. Alors elle ose regarder en arrière ; elle apperçoit le sommet des tours du château à une grande distance, et personne ne venait par les sentiers découverts qu’elle avait parcourus ; elle s’assit sur la crête de la montagne, et tenta de reprendre haleine. En considérant le désordre de son habillement, elle ne savait comment