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me l’a point encore nommée, mais ceux qui s’adressent à moi sont dignes de foi, et tous me disent qu’elle est issue d’un sang recommandable, qu’elle est héritière de très-grands biens, et qu’on me la nommera quand je l’aurai retrouvée, ou lorsqu’on sera certain que je ne puis la représenter. On me fait entendre que sa famille tient à la cour du Protecteur, qu’elle est puissante, et que j’ai à craindre de grands chagrins, si je ne puis prouver que ni vous ni moi n’avons contribué en rien à sa perte. On nous menace également des poursuites