Page:Kipling - Trois Troupiers et autres histoires, trad. Varlet, 1926.djvu/159

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gloire » ; car c’est le lieutenant Brazenose qui a fait ce coup-là.

« — Je suis à votre disposition, monsieur, que je dis, si je puis vous servir à quelque chose. On n’aurait jamais dû vous envoyer avec la classe. Sauf votre respect, que je dis, il n’y a que le lieutenant Hackerston de mon vieux régiment qui soit capable de mener une classe libérée.

« — Je n’ai jamais encore eu sous mes ordres des hommes comme ceux-ci, qu’il dit, en jouant avec les plumes sur la table ; et je vois que d’après les règlements…

« — Fermez les yeux sur les règlements, monsieur, que je dis, tant que les troupiers ne seront pas en mer. D’après les règlements vous devez les tenir pour la nuit, ou bien ils vont courir sus à mes coolies et mettre le tremblement dans la moitié du pays. Êtes-vous sûr de vos sous-offs, monsieur ?

« — Oui, qu’il dit.

« — Bon, que je dis, ça va barder avant la nuit. Et vous êtes en marche, monsieur ?

« — Jusqu’à la prochaine gare, qu’il dit.

« — Encore mieux, que je dis ; ça va barder dur.

« — On ne peut pas être trop sévère pour une classe libérée, qu’il dit : le grand point est de les mettre à bord.

« — Parole, vous savez déjà la moitié de votre