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que son emploi se justifie, ensuite dans certaines maladies intéressant particulièrement le système osseux, et enfin dans la phthisie pulmonaire. Dans cette dernière maladie, on a souvent constaté que la guérison a eu lieu par la calcification des dépôts tuberculeux, et l’on a en conséquence fait un large emploi de préparations de chaux. En Angleterre, le chlorure de calcium entre encore toujours dans les formules pharmaceutiques qui doivent combattre le lymphatisme. On doit attribuer à ce sel en grande partie la vertu purgative de l’eau de Mondorf, et il paraît être doué d’une action plus stimulante sur les muqueuses et sur la peau, que les autres chlorures. Il intervient donc énergiquement dans l’action des bains salins, surtout quand on ajoute à ceux-ci des eaux-mères, lesquelles renferment toutes le chlorure de calcium en prédominence. Les eaux-mères, qu’on gagne comme résidus de la fabrication du sel, sont généralement employées à prendre des bains salins à la maison. Les plus connues sont celles de Kreuznach et de Durkheim dans le Palatinat. Celle de Kreuznach contient, par litre, 350 grammes de substances minérales, parmi lesquelles le chlorure de calcium figure pour 256 grammes.

Le bicarbonate de chaux est, comme le sel précédent, d’une absorption facile et répond comme lui aux indications générales des sels de chaux.

Le sulfate de chaux est en outre légèrement astringent.

Le fer.

Le rôle que le fer joue dans la formation du sang, est trop connu par les écrits vulgarisateurs de la science et par les prospectus des pharmaciens de première classe, pour qu’il soit nécessaire d’en parler à cette place : le premier malade venu en sait plus long là-dessus que trois facultés. Mais ce qui est beaucoup moins connu, et sur quoi nous désirons insister, c’est qu’une