tent sans combat, soit à ce qu’ils quittent
le pays au moins momentanément. Pendant
tout le temps que j’ai passé sur leur
territoire, ils se sont toujours soigneusement
tenus à distance et ils n’ont pu se
réunir. Est-ce par défaut d’entente ou
par impossibilité matérielle de réunir
quelques milliers d’hommes loin du
fleuve ?
La première hypothèse est la plus probable, et, dans ce cas, il est très possible que Madidou, au moins, cherche à entrer en arrangement sans avoir combattu. Eliacen et Rhiben, dans ce cas, suivront sans doute son exemple.
L’autre hypothèse est moins probable, mais est également possible. Pendant les mois de mars, avril, mai, il y a sans doute peu d’eau et de pâturages dans les puits ; même, cette année, il n’y a pas d’eau à Samit, qui est ordinairement une grande mare, point habituel de rassemblement.
Le voisinage du fleuve est fatal aux