Page:Kouprine - Sulamite.djvu/177

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sutamrn 159 cliée dans son manteau, l’air craintif, il rampa hors dela pièce, tel un chacal peureux. Mais le roi Farrêta : ——— Qui t’a contraint". ? demanda—t—il seu- lement. Tremblant de tout son corps, claquant des dents, les yeux blancs d’épouvante, le jeune guerrier laissa tomber sourdement : —- La reine Astis. —- Sors d’ici, ordonna Salomon. Dis aux gardes de service de te surveiller. Peu après, ce fut, dans les innombrables pièces du palais, le va-et—vient d’une multi- tude de gens portant des lumières. Tous les appartements sïlluminèrent, les médecins accoururent, les grands chefs et les amis du roi se rassemblèrent. Et le principal médecin prononça Z -——- O roi, ni Dieu, ni la science ne peuvent désormais lui être d`aucun secours. « Apeînc aurons—nous extrait de son flanc le glaive qui s’y trouve encore, qu’elle expirera. Mais à cet instant Sulamite reprit connais- sance et, avec un paisible sourire, elle dit : —— J’ai soif.