Page:Kropotkine - Mémoires d’un révolutionnaire.djvu/459

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réalité que j’ai jeté le fondement de presque tout ce que j’ai écrit plus tard. Des relations avec des hommes instruits et qui partagent nos idées, c’est ce qui nous manque plus que toute autre chose à nous autres écrivains anarchistes, que la persécution disperse dans le monde entier. A Clarens j’avais ces relations dans la personne d’Élisée Reclus et de Lefrançais et j’étais en outre en contact permanent avec les ouvriers, car je continuais à visiter les sections suisses ; et quoique je fusse très occupé par mes travaux géographiques, je pouvais travailler plus que jamais à la propagande anarchiste.