Page:Lénine - La révolution prolétarienne et le rénégat Kautsky, 1921.djvu/59

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(Kautsky a omis le mot « ordinaire » et les mots d’introduction de la thèse : « pour le passage du régime bourgeois au régime socialiste, pour la dictature du prolétariat » ).

Après cette citation, Kautsky s’écrie avec une ironie superbe :

« Le malheur est qu’on n’en est venu à cette conclusion qu’après avoir été en minorité dans l’Assemblée Constituante. Personne auparavant ne réclamait l’Assemblée Constituante plus bruyamment que Lénine ».

Voilà ce qui est dit textuellement à la page 31 du livre de Kautsky. C’est une vraie perle. Il n’y a qu’un complice, de la bourgeoisie pour présenter les faits aussi faussement et pour donner au lecteur l’impression que les discours des bolchéviks sur le type d’État le plus parfait sont une défaite, à laquelle ils n’ont eu recours qu’après s’être vus en minorité dans l’Assemblée Constituante ! Un mensonge aussi ignoble ne pouvait venir que d’un malhonnête homme, vendu à la bourgeoisie ou, ce qui est exactement la même chose, informé par P. Axelrod et cachant ses informateurs.

Tout le monde sait en effet que, dès le premier jour de mon arrivée en Russie, le 4 avril 1917, j’ai lu en public des thèses dans lesquelles je proclamais la supériorité d’un État du type de la Commune sur la république parlementaire bourgeoise. Ensuite, à