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Et je vous le déclare en toute sincérité, je n’avale pas le Saint-Prépuce. Ça c’est trop fort.

Que l’on ait conservé jusqu’à aujourd’hui le précieux morceau de chair de Jéhovah fils, à la rigueur cela pourrait passer ; mais que Jéhovah fils en ait eu cinq… alors, non ! ! !

Tout ce qu’on voudra, mais pas ça !

Voici donc ma question très-nettement et, néanmoins, très-convenablement posée.

M. Guibert, archevêque de Paris, qui écrit si volontiers des circulaires fulminantes contre les audaces de l’impiété, serait bien aimable s’il voulait bien résoudre cet intéressant problème. C’est dans l’intérêt même de sa religion que je l’en supplie à trois genoux.

Car, enfin, nous vivons dans un pays où les pèlerinages sont de mode. Je suppose un dévot très-convaincu à qui l’on présente à Anvers le Saint-Prépuce à baiser, puis à Metz, ensuite au Puy-en-Velay, après cela à Chartres, et enfin à Rome dans la chapelle de la congrégation. Vous voyez d’ici la tête du pèlerin !

Allons, Messieurs du clergé, un bon mouvement. Je ne vous ai jamais demandé de m’expliquer le mystère de la Trinité ni celui de la procréation d’un enfant dans le sein d’une vierge par l’opération d’un pigeon.

Expliquez-moi, s’il vous plaît, comment Jéhovah fils, circoncis une seule fois, a pu produire cinq résultats de circoncision. Vous m’obligerez beaucoup, et avec moi tous mes lecteurs.


POURQUOI PAS SON POT DE CHAMBRE ?



Ah ! elle est bien bonne, celle-là !

Non, tenez, laissez-moi rire tout mon soûl.

Il paraît qu’il existe un volume intitulé : Livre