Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/13

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PRÉFACE.


Léonard de Vinci a toujours été regardé comme le plus savant dans toutes les parties de la Peinture ; c’étoit le sentiment du célèbre Poussin, qui avoit si fort étudié les principes et les règles de son art, et il a souvent avoué à ses amis qu’il avoit tiré des ouvrages de Léonard les connoissances qu’il avoit acquises. Après cela ne doit-on pas être surpris que le Traité de Léonard de Vinci sur la Peinture n’ait paru pour la première fois qu’en 1651 ? Les Italiens, qui sont si jaloux de la gloire de leur nation, l’avoient entre les mains, et il seroit encore enseveli dans la poussière de quelque cabinet, si les François ne l’avoient fait imprimer ; il le fut en 1651, en italien et en françois. M. Du Frêne joignit à