Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/271

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centre de l’axe qui le soutient : il faut encore ajouter à cela l’effort que font les jambes et les reins courbés pour se redresser. Jamais on ne marche, soit en montant, soit en descendant, que le talon du pied de derrière ne se hausse.


CHAPITRE CCVIII.

Du mouvement qui est produit par la perte de l’équilibre.

Tout mouvement est produit par la perte de l’équilibre, c’est-à-dire, de l’égalité, parce qu’il n’y a aucune chose qui se meuve d’elle-même, sans qu’elle sorte de son équilibre, et le mouvement est d’autant plus prompt et plus violent, que la chose s’éloigne davantage de son équilibre.


CHAPITRE CCIX.

De l’équilibre des figures.

Si la figure est appuyée sur un de ses pieds, l’épaule de ce côté là sera toujours plus basse que l’autre, et le creux de la gorge sera perpendiculairement sur le milieu de la jambe qui soutient le corps : il en arrivera de même en toute autre ligne, où nous