Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/175

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Il continue à voix basse :

Que la paix soit avec vous tous.

Puis encore à voix basse :

À l’inscrutable et incompréhensible Divinité en trois personnes ; à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, appartiennent la gloire, la puissance et l’honneur, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.

On donne au prêtre à laver ses mains, après quoi il remet sa couronne, sa croix pastorale et ses décorations, s’il en a. Le rideau s’ouvre.

Le diacre, à haute voix. Bénissez-nous, Seigneur.

Le prêtre baise l’autel, ayant dans ses mains le saint Évangile, et, précédé du diacre qui encense, il descend par les degrés de droite et vient dans le chœur, qui est au bas de l’estrade de l’autel, se place la face tournée vers l’autel, et dit à haute voix :

Seigneur, qui daignez bénir ceux qui vous bénissent, et sanctifier ceux qui mettent en vous leur espérance, sauvez votre peuple et bénissez votre héritage. Conservez votre Église dans sa plénitude ; purifiez ceux qui aiment la gloire et la magnificence de votre maison ; glorifiez-nous par votre divine puissance, et ne nous abandonnez pas, nous