Page:L’Épopée Napoléonienne dans la poésie française, éd. Allem, 1912.djvu/28

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Et depuis ce jour-là, comme aux jours de brumaire,
Les saules de Ronco jettent une ombre amère.
La Maremme sanglote. On entend sur ses bords
Le clairon retentir. Au fond des eaux tremblantes
On voit rouler des chars et des armes sanglantes,
Et sur l’étang des morts passer l’âme des morts.