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Page:L’Alcoran (traduction de Du Ryer).djvu/364

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358 L’ALCORAN.  

les tourmens de l’Enfer à ceux qui te ſuivront, ſois humble & civil aux vray-croyans ; s’ils te deſobeiſſent, dis leur, je ſuis innocent de ce que vous faites, je ſuis reſigné à la volonté de Dieu tout Puiſſant & miſericordieux : Il te void lors que tu faits tes prieres, & lors que tu l’adore, il entend tout & ſçait tout. Vous diray-je à qui les Diables s’adreſſent, ils s’adreſſent aux menteurs, ils leur diſent ce qu’ils ont oüy dire, mais ils mentent tous. Les devoyez imitent les Poetes, ils ſont confus en leurs diſcours, et diſent qu’ils ont fait ce qu’ils n’ont pas fait, excepté ceux qui croyent en Dieu, qui font de bonnes œuvres, qui penſent ſouvent en ſa divine Majeſté, & qui ont eſté protegez contre l’injuſtice des infidelles, les injuſtes cognoiſtront qu’un jour ils reſſuſciteront.




LE CHAPITRE DE LA FOURMY,
contenant quatre-vingt treize verſets,
eſcrit à la Meque.


AU Nom de Dieu clement & miſericordieux. Dieu eſt tres-pur, il entend tout. Ces myſteres ſont les myſteres de l’Alcoran, qui diſtingue la verité d’avec le menſonge, il conduit les hommes au droict chemin, & annonce les joyes de Paradis à ceux qui croyent en la loy de Dieu, qui font leurs oraiſons au temps ordonné, qui payent les dixmes, & qui ont