Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/139

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il, comme il faut que je sorte pour quelques commissions dont m’a chargé madame votre tante, je suis obligé de vous prévenir qu’il y a plus d’une heure qu’une voiture vous attend à la porte, le laquais est dans votre anti-chambre pour vous parler à votre lever. » Sur-le-champ je fis ma toilette et je fis entrer le domestique, et j’appris que c’était de la part de madame Constance ; je lui avais donné parole la veille pour neuf heures du matin, il en était déjà onze et je n’y étais point encore rendu. On avait l’ordre de m’amener, madame ayant quelque chose de pressant à me dire, avait besoin de me voir : d’ailleurs, j’avais promis de m’y rendre, et l’on me faisait dire qu’un galant homme doit être jaloux de sa parole surtout envers les dames.

Ne trouvant point de prétexte pour m’y soustraire, il me fallut céder à sa vo-

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