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Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/20

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disposé à vaincre sa victime ; les coups de poings et les soufflets sont le prix de tant de caresses. Bientôt les pleurs remplacent la colère ; ils attendrissent son amant, il la relève. Lisette pâle, tremblante, honteuse, fâchée, s’assit sur la cassette pour reprendre ses sens ; Lucas à ses genoux implore le pardon de sa témérité, on le lui refuse, on le menace… « Allez libertin, lui dit-elle, de ma vie je ne veux aller avec vous. Est-ce votre ami Robert qui vous conseille ainsi ?… allez, je vais tout dire à votre père… Est-ce parce que je suis une pauvre orpheline que vous croyez me traiter comme une fille des rues de Paris ?… S’il ne me rend pas raison, j’irai plutôt garder les vaches, et servir les autres que de souffrir une pareille injure chez vous ; j’aime mieux être pauvre que libertine… »

Lucas demeure interdit de la sagesse