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mes genoux ; il l’y fixa : je le dévorois
des yeux ; ſans doute il lut dans
les miens : je le baiſai malgré moi,
ſur la bouche ; il appuya ſes jolies
lèvres ſur les miennes, & verſa
quelques larmes ; dans cette poſition,
il étoit preſque tout entier ſur moi,
nous y reſtâmes deux minutes ; je
lui donnai des preuves ſenſibles
de ma bienveillance, & voyant que
nous arrivions à Sollieres, je le
fis relever.
J’y trouvai Roſette qui m’attendoit ; la coquine avoit bien l’air d’un lendemain de nôces. Elle ne m’eut pas plutôt apperçue, avec ma nouvelle ſuite, qu’elle me dit. — Mon dieu, madame, le joli mouton que vous avez trouvé ! — Oui, mais ne va pas le mettre dans ta bergerie. — Pas de
de