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que cette fille eût été assez artificieuse
pour lui cacher rien de ce
qu’elle pouvoit posséder, la remercia
fort civilement, et la conjura
de vouloir passer en ce village
deux ou trois jours avec lui, parce
qu’il lui étoit extrêmement sensible
de se séparer d’elle. Elle y
consentit comme par force, se
défiant toujours des offices d’un si
perfide ami. Mais hélas ! que cette
résidence lui coûta de larmes ! Cet
homme devint plus passionné que
jamais. Il la pressa vivement et ne
lui donna aucun repos, jusqu’à
ce qu’elle lui accordât quelques
libertés qu’elle croyoit devoir
amortir ses feux. Mais ce moyen
lui fut préjudiciable. Son feu