Page:La Boétie - Œuvres complètes Bonnefon 1892.djvu/428

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342 NOTES La Boétie l’emploie au masculin et au féminin, quoique ce dernier genre soit plus fréquent chez lui. Il en est de même de Montaigne (Voizard, ` Langue de Montaigne, p. 70). P. 81, l. 57 : A chasque gouvernement. Le grec porte rr]: àîpzavrt êxcîsrqx, ·c’est-à-dire à chaque gouverneur. Il s’agit ici du gouverneur civil de la province. P. 81, I. 58: Monition, munition. Amyot: « Ce livret contenoit l‘estat ·de la monition dont il avoit fait faire provision » (Caton d'Utique, ch. 77). P. 81, I. 6o : Fonde (lat.funda); aujourd'huifronde, avec épenthèse de l‘r. Montaigne : « Les coups de leurs fondes n‘estoient pas moins certains ·et loingtains » (Essais, I, 48). ' P. 8 1, l. 60 : Picquiers. La Boétie traduit ainsi le grec yeppooôpooç, soldats porteurs du yêppov, sorte de bouclier d`osier que portaient spécialement ·certains corps de l`armée perse: P. 82, l. 7 : Les ayant assembles tous. Le texte ajoute: excepté ceux qui se trouvent dans les citadelles, 1:),·}jv rois; év rat; àxponôleetv. ` P. 82, l. I3 : Tâxv çpoupoîpggmv xaî ·:tï>v Xthâpxwv xaî râzv uozrpanâsv. — Le çpoépaoxoç est le commandant et le chef d’une circonscription militaire; le Xtllapxoç commande à mille hommes et La Boétie l’a parfaitement désigné par le nom de colonel. Ainsi qu‘on ·le verra plus bas, le satrape était une espèce de vice-roi, exerçant le pouvoir pour le compte du roi et ayant sous ses ordres les gouverneurs militaires (cppooprîpxouç) et les gouverneurs civils (àîpjgovzaç). P. 8;, l. 44: Daees, impots. Brantome: « Don Pedro, vice·roi de Naples, y voulut mettre l‘inquisition et y establir de nouvelles daces» (Ed. L. La- lanne, III, 95). P. 84, I. 7 : La remarque, qui se trouve ici dans la bouche de Socrates, est originairement dans celle cle Critobule. P. 84, I. 21 : M. Charles Graux prétend qu`il s‘agit ici de Cyrus l’ancien, le fondateur de la monarchie perse, tandis que plus bas (ligne 31) il est question de Cyrus le jeune. Cette distinction me paraît mal fondée, et je crois qu‘il n’est question que de Cyrus le jeune, ainsi que La Boétie s’est efforcé de le faire entendre. _ P. 85, l. 44 : Il vesquit. Montaigne dit également: « un Dieu qui vesquit» (II, 1 2); et : « leurs femmes et leurs enfants vesquirent » (II, 6). P. 85, l. 47: Fnrs seulement Ariée, etc. On suppose qu’un lecteur ancien ajouta ici, à la marge de son livre, la rectification suivante, puisée dans l’Amzbase de Xénophon: rûtijv ’Aptalou· ’Apzaïoç ôïwxcv énï ·r<§> sôwvépnp xêpom. rercqrpévoç. Les plus récents éditeurs suppriment cette annotation, qui était passée dans le texte de Xénophon. P. 85, l. 5o : Lysandre alla en ambassade auprès de Cyrus en l‘an 407 avant J.-C. P. 85, l. S7 : Les rancs des fruitiers. Montaigne: « une haulte montaigne pleine de fruictiers et arbres verdoyants » (Essais, III, 6). P. 85, l. 58: Compassez, c’est-à-dire exécutés au compas. Charron: «l`un, se promenant en une salle, regarde à compasser ses pas d’une _ . certaine façon sur les carreaux ou tables du planeher» (Sagesse, I, 38). — Somf suave, se trouve dans Montaigne (Voizard, op. cit., p. 198). P. 86, I. I4 : je te jure le Soleil; Kpvuul ont rov Mlüpvjv, je te jure par