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recueillis par M. F. Godefroy, dans son Dictionnaire de l’ancienne langue française, v° Graine.

P. 181, l. 36 : Platon, Lois, l. V, traduction Cousin, t. VII, p. 259.

P. 181, l. 50 : Timoxène. Reiske a supposé (t. VI de son édition, p. 547) que c’était la femme même de Plutarque, mais Wyttenbach ne partage pas cette opinion.

P. 181, l. 59 : Garderobe. Montaigne l’emploie au féminin (Essais, l. I, ch. 31).

P. 182, l. 1 : Qu’on les t’a montrées. Construction fréquente chez les écrivains du xvie siècle. Voir les passages de P. de Brach que j’ai signalés, dans l’Index de cet auteur, aux articles « Pronom personnel » et « Construction du pronom personnel ». (R. D.)

P. 182, l. 8 : Homère, Iliade, ch. VI, v. 429, et Euripide, Hécube, v. 280.

P. 182, l. 30 (texte et manchette) : Montaigne a fait usage de ce passage et en a transcrit, le mot caractéristique (amas, au sens d’embryon), dans le 8e chapitre du premier livre des Essais. Cette circonstance paraît de nature à confirmer encore l’attribution à Montaigne de ces manchettes manuscrites. (R. D.)

P. 183, l. 57 : Voy. ces vers de Sapho, dans les Analecta de Brunck, t. I, p. 57, πρός τινα πλουσιαν, ἀλλ’ ἀμαθῆ καὶ ἄμουσον γυναῖκα.

LETTRE DE CONSOLATION
de plutarque à sa femme

Page 185 : Montaigne avait épousé, le 23 septembre 1565, Françoise de La Chassaigne. Lorsqu’il écrivait à sa femme, de Paris, le 10 septembre 1570, pour lui dédier la Lettre de consolation de Plutarque, traduite par La Boétie, Montaigne venait, en effet, de perdre le premier enfant issu de son mariage. Voici ce qu’on trouve, à ce propos, sur l’exemplaire des Éphémérides de Beuther annoté par Montaigne : « 1570. Iunius, 28. naquit de Francoëse de la chassaigne & de moë vne fille que ma mere et mōsr le presidāt de la chassaigne pere de ma fame surnōārent thoinette, c’est le premier enfant de mon mariage. Et mourut deus moës apres. » (Dr J.-F. Payen, Documents inédits sur Montaigne, no 3. 1855, in-8°, p. 12.) C’est bien la fille « longuement attendue au bout de quatre ans de nostre mariage ». Montaigne se trompe seulement en écrivant à sa femme qu’elle a perdu cette fille « dans le deuxieme an de sa vie ». C’est le deuxième mois qu’il eût fallu dire, et l’enfant dut mourir à la fin d’août 1570.

P. 186, l. 8 : Voyez, au sujet de cette date, les remarques que nous faisons plus bas sur la lettre de Montaigne à M. de Foix.

P. 187 : La Lettre de consolation ne se trouve pas dans le recueil des opuscules de Plutarque (Bâle, 1541, in-folio), où les divisions des Règles de mariage ont été prises. C’est sans doute pour ce motif que la traduction de La Boétie n’est point partagée en paragraphes, dans l’édition originale. Nous avons essayé de suppléer à ce défaut en adoptant ici les divisions introduites par les éditeurs modernes. Les nôtres correspondent à celles