Page:La Boétie - Œuvres complètes Bonnefon 1892.djvu/445

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Noïas 3 59 lp. IO;). Devenu président aux enquêtes, le 23 novembre 15;;, il résigna plus tard son ofüce de conseiller en faveur de son fils, Pierre, qui futadmis. au. serment en mai 1554, le même jour que La Boétie. Par une grave ` dérogation aux usages et aux ordonnances, que semblait justifier la haute science du vieillard, Sauvat de Pomiers demeura président aux enquetes, quoiqu`il ne fût plus conseiller (Brives-Cazes, le Parlement de Bordeaux et la Cour des Commissaires de 1549, p. 176 et 194). P. 216: Ad Charidemum (VIII). —— Charidème est un nom emprunté par La Boétie à Martial, pour désigner lepersonnage, objet de cette épigramme. P. 216, v.6: La même pointe se retrouve dans le sonnet xxvu du 3* livre des Meslanges de De Brach (t. II, p. 197 de mon éd.), et, plus près de la rédaction de La Boétie, dans une épigramme de Théodore de Bèze, in Poardum, p. Q4 des Amecnilates poeticœ. Mais il semble vraiment que Molière ait lu les vers de La Boétie, lo1·squ‘il a dit: Prem; cette molaire, et lui donne; la main; i Toul: la ville en mrp.1 reeommîtra ce (èle, Et vnu: #0|l.flf!( le bien public m elle. L’Élourdi, III, 2. (R. D.) P. 2 1,6 : Ad Danum (IX). -V0y. sur Lambert Daneau et sur cette pièce, qui lui est adressée, ce que nous avons dit dans 1'Intr0ducti0n, p. LXXII. P. 216: Ad Fauguerollum (X). -— Lancelot de Mosnier, sieur de Fau- guerolles, conseiller lay au Parlement de Bordeaux depuis février 1537, devint président, le I3 décembre 155.;, en remplacementude Guillaume Lecomte (Brives-Cazes, loc. cit., p. 205). P. 216, v. 2: Homère avait dit nokérponoç (Odyssée, I, 1 ; X, 330). De Lurbe applique la même épithète à André Thevet (De illuslribus Aquilaniœ viris, p. 146). I P. 217 : In Nœvolum (XI). — C'est un nom qu’on trouve dans Juvénal (Sat., IX, 1) appliqué à un avare, et qu'0n rencontre assez fréquemment dans Martial. P. 217, v.8: Il est également question d’un Rujinus dans les Èpù grammes de Martial (III, 31). P. 217: In Lavianum (XII).- Sur Gaillard de Lavie, conseiller lay au Parlement de Bordeaux, contre lequel ces distiques semblent etre dirigés, voy. ce qui a été dit ci-dessus, dans l`Introduction, p. LXXIV, note 3. P. 218 : Defugâ Caroli Imperatoris, eversis Teruana et Hedino (XIII). -—- - Au sortir du siège de Metz, Charles-Quint s‘empara, pour se venger de sa défaite, de Thérouanne et d`Hesdin, que I’incurie de Henri Il laissa prendre et raser. Ce monarque sortit enfin de sa torpeur, et il lui suffit d`assembler une armée pour paralyscr les efforts de Charles-Quint, réduit à l’impuissance par le duc de Guise devant Metz. L`empereur recula sans livrer bataille. — Sur ce sujet qui a inspiré Buchanan et Du Bellay, voyez notamment H. Forneron, les Ducs de Guise et leur époque, t. l, p. I'77. P. 218: In horologium Margaretœ Lrwaliœ (XIV). — Marguerite de Laval, première femme de jean Dorat. Celui-ci, alors principal du collège . de Coqueret, épousa, par acte passé le 21 décembre 1548, suivant Nloréri, « en l‘église paroissiale cle Saint-André des Arcs à Paris, Marguerite de Laval, par sentence de l‘ofIiciaI de Josas, comme il est porté dans ledit acte, où Dorat est nommé jean Disnemandi, aliàs Dorat». Pour de plus