Page:La Boétie - Œuvres complètes Bonnefon 1892.djvu/452

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366 Noms P. 253, v. 72: Surjon, petit jet d'eau qui sort naturellement de terre. Montaigne, Essais, l. Il, ch. 12. De Brach, CEuvres poétiques, t. I,_·p. 274, et t. ll, p. 97 (au figuré). ` P. 254, v. 79: Comme le fait remarquer M. Feugère, tout ce passage offre quelques ressemblances avec le début de l`Orator de Cicéron; on en pourrait rapprocher plusieurs traits. P. 254, v. 8; : Le berger de Sicile, Théocrite. · P. 25 5, v. 109: Ces vers sont cités par Montaigne (Essais, l. III, eh. 1 3) avec quelques légères variantes. C`est là que les a _pris Guillaume Bouchet, qui les cite à son tour dans les Serées (9** serée, éd.·R0ybet, t. II, p. 129): Ãinxi veoid vn, en un ruixxmu coulant, · Snnxfin l'¤n¢ eau apre: Faulire roulant; El lau! de reng, Jun eternel conduicl, L’une my! l'aultr:, et l'unz l'aultr¢f1;yt. ' Par cexle ty celle hi est poulsee, E! mie eypar I'aulIre ext devaneee: Tnujaurx l’¢au va dans Veau; et toujour: e:|·se MMM! flllîftüll Il llillfûflhî CE1! lllhi/H1'!. Eloi Johanneau a essayé de justifier les rimes de ces deux vers en supposant qu‘on prononçait divesse en Guyenne, au temps de La Boétie. Rien n`est moins justifié, et il n`est pas besoin de cette explication : la rime existe ·et suflisait alors. · P. 256, v. 147 : M. Feugère a corrigéfaillist-il en fallust-il. Il a eu tort; car l`autre forme était usitée au·xvI* siècle. Le comte Jaubert (Glossaire du centre) a cité cet exemple de Des Périers (Cymbalum, 72) : ·«Il nlyavoit si petit coquin à qui il ne me faillist tenir propos et rendre raison.» (R. D.) P. 256, v. 152 : Aux Thessales vallées, c`cst—à-dire dans les vallées de la Thessalie, qui était réputée produire un grand nombre d`herbes magiques. P. 256, v. 155 : A un clin de tes yeux. Le mot s`est conservé dans la locution clin d’œil. Montaigne l`emploie dans son sens originaire, action d`incliner, d`abaisser: « un seul clin de leur volonté » (Essais, l. Il, ch. 12). P. 257: Chant XXII. Des plaintes de Bradamant. — Les poètes français ne tardèrent pas a s'essayer à traduire en vers quelques fragments de l'Arioste. Fort peu de temps après que l'opuscule de La Boétie eut paru, le libraire Lucas Breyer réunit quelques imitations de divers auteurs sous ce titre: Imitation de quelques chans de l'Ari0ste par divers poetesfrançois, nommez en la qualrieme page suyvante (Paris, 1572, in-8o~de 72 fl`. Le privilège est du 29 avril 1572). Les poètes sont Desportes, Saint-Gelais, _].—A. de Baïf et Louis d‘Orléans. Nous rappellerons, en outre, qu'une imitation qui s‘appelle Olvmpe et contient le récit des amours d‘Olympe et de Birenne se trouve dans le volume de Pierre de Brach intitulé Imitations (Bordeaux, 1584, pet. in-4o de 84 fi). P. 257, v. g : Soupçon était généralement fémininau -XVI° siècle. Mon- taigne le fait des deux genres, quoique plus volontiers féminin (Voizard, Langue de Montaigne, p. 72). P. 257, v. 16: lci La Boétie a omis de traduire sept huitains, qui sont étrangers à la passion de Bradamant. P. 257, v. 26: Pyron ou Pyroïs était, avec Ethon, dont·il est aussi ques- — tion dans l’Ari0ste, l'un des deux chevaux qui traînaient le char du Soleil. P. 258, v. 27: Est-il besoin de faire remarquer qu'il faut prononcer