Page:La Boétie - Œuvres complètes Bonnefon 1892.djvu/461

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NOTES 375 Le foldat courageux blejé d’m1. coup de trait, Sû'|'l»S pïûuuéïfü 7}€1'É1L, '}’}7«6'll/Ft (1’LL€Cq’lL6 Tëgïët De ne fentir le coup de quelque main couuë. Moy, qui conoy combien. i’ay partout euduré, De mourir pres Sr loin plis toujiours ajuré. Mais quoi ? fil faut mourir, ie veu voir qui me tuë. V. 1 : Preuve, épreuve. V. 8: On peut comparer ce quatrain à la fin d‘un sonnet de De Brach (CEuvres poétiques, I, 136, sonnet XII) et voir les rapprochements qu`a groupés en note le savant éditeur. P. 28;, son. XXIV, v. 4 : Serée, soirée. C‘est le titre d`un ouvrage bien connu, du XVl° siècle, les Serées de Guillaume Bouchet. V. 8: Prée, prairie. De Brach, Hymne de Bourdeaux, v. 129. V. 1 1 : Le Médoc est cette partie du Bordelais, bornée à l‘est et au nord par la Garonne, et au sud par le pays de Buch, qui s'étend le long des cotes de l‘océan Atlantique. Comme on le sait, La Boétie avait épousé Marguerite de Carle, qui était veuve, en premières noces, de Jean d`Arsac, seigneur d`Arsac, du Castéra de Saint-Germain, de Lilhac et de Loyrac en Médoc, et c’est dans le Médoc qu‘il voulut se rendre dès qu’il se sentit atteint du mal qui devait l‘emporter. V. 14: M. Feugère rappelle quelques traits de Sénèque le Tragique (Hippolyte, acte II, sc. 2), dont La Boëtie paraît s`ètre souvenu dans sa description du bonheur des champs. P. 284, son. XXV, v. 9 : je ne sçay que cefut, je ne sais ce que ce fut. La suppression de ce antécédent d’un relatifétait fréquente alors; Montaigne, B. Des Périers, De Brach, etc., en usent souvent. —— Encontre, contre. VINGT-NEUF SONNETS D’ES'1`IENNE DE LA BOÉTIE P. 285 : Sur Diane d’Andouins, qui avait épousé Philibert de Gramont, comte de Guiche, et qui fut célébrée sous le nom de la belle Corisandre, _ voyez ce que nous avons dit dans Plntroductian, page Lxvm, note 2. ' P. 287 : Ces vingt-neuf sonncts de La Boétie ont été insérés par Montaigne dans les Essais dont ils forment le 29** chapitre du livre premier. Voici comment Montaigne explique, à la fin du chapitre précé- dent, pourquoi il a substitué ces vers au Discours de la Servitude volontaire qu’il avait voulu tout d’abord imprimer: « Or, en eschange de cet ouvrage serieux, j'en substitueray un autre, produit en cete mesme saison de son aage, plus gaillard et plus enjoué: ce sont vingt et neuf sonnets que le sieur de Poiferré, homme d`afl`aires et d’entendement, qui le connoissoit (La Boétie) longtemps avant moy, a retrouvé par fortune ches luy, parmy