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388 APPEND1cE Le 25 mai 1448, noble homme jean de Leygue vend à G. de La Boytie deux quartons de froment et une poule de rente sur une terre à la Boric (lieu dit au territoire actuel de La Boétie, dont la Borie est une ferme) (La Boria, n. r.). — Archives historiques de la. Gironde, t. XV, p. 241. Le 15 février 1450, Guillaume Rougier, du lieu de Tempnhac, vend ir Guillaume de La Boytie diverses rentes sur le village de la Serpoulie, paroisse de Saint-Quentin (Aoustier, n. r.). — Arch. hist., t. XV, p. 242. Le 19 février 1451, Guillaume Boyt achète de Guillaume et P. Polhi, père et fils, le moulin de Cluzel (dit depuis de La Boétie), mouvant de Pévêque de Sarlat (Sardon de Barts, n. r.). — Arch. hist., t. XV, p. 243. — Le même jour, Guillaume Griffoul, prieur claustral de Sarlat, le R. P. Bernard Bonal, abbé de Saint·Amand de Coly, Guillaume Bot, vicaires généraux de l’évêque de Sarlat, investissent Guillaume de La Boytie du susdit moulin (Géraud Austie, n. r.). - Ibid. . Le 16 juillet 1464, Guillaume de La Boytie achète àjehan la Tretzi, dit Suquet, une pièce de terre, sise en la rivière de Mauzens, avec douze deniers de rente dus au dit de La Boytie sur le lieu dit le mas de Fromental. Le 3 avril 1466 et le 18 mars 1467 (v. st.), Guillaume Boytia paie à Martial Gourdon, receveur de Pévêché, dix deniers de cens pour les Places (lieu dit à La Boétie), six deniers pour le pré de la Poulgue (lieu dit prés de Sarlat), et deux quartons de blé et six deniers de cens, pour cinq années d’arrérages dus pour le moulin de Cluzel. ·— Arch. hist., t. XV, p. 244. Sans date. Guillaume de La Boytie fonde la chapellenie dite de La Boytie, dans l’église paroissiale de Sainte-Marie de Sarlat (1), la dote de huit livres de rente et nomme Raymond de La Pomaréde, clerc de Sarlat, pour premier chapelain (Pièce informe mais ancienne). Cette chapellenie a existé jusqu’au XVIIIC siècle. On en trouve maintes traces dans les papiers de la famille La Boétie. Le 27 janvier 1547,jean Béty, cordonnier de Sarlat, vend à Raymond Manigault, marchand, une pièce de terre sise au territoire de Vigueras, sous réserve de deux sols six deniers de rente, dus annuellement à. la chapellenie de La Boètie. Et le 17 février suivant, Raymond Manigault reconnaît cette terre à Messire Antoine Chalvignac, dit de La Boytie, chapelain de La Boytie, prêtre de Sarlat, qui donne quittance des lods et ventes (de Céron, n. r.). — Le 30 juin 1560, jean Martini, clerc tonsuré, chapelain de la chapellenie de La Boytie, des- servie dans l’église paroissiale de Sainte-Marie de Sarlat, rèsigne ce bénéfice en cour de Rome, en faveur de MC Antoine Yssandon, clerc tonsuré du même diocèse (Daussel, n. r.). Orig. Arch. de Gérard. — Le 3 mars 1675, M. Mathurin Vivier, prêtre, docteur en théologie, archiprêtre de Polegrac, prend possession de la dite chapellenie dans l'église Sainte- Marie de Sarlat (Lagrange, n. r.). Orig. Ibid. - Le II février 1702, jean Monzie, sieur de la Bourgonnie, comme mari de demoiselle Marie de Veys· sière, et, en cette qualité, seigneur de La Boétie, nomme Me Françoisjamet, prêtre, prébenclier de l’église cathédrale de Sarlat, en qualité de chapelain de La Boytie, bénéfice vacant par la mort de M° MathurinVivier, curé de Ville- _ franche. — Orig. signé et scellé du cachet et armes de jean Monzie, Ibid. (1) llabbè Audierne sc trompe en croyant qu’il shgissitit de la chapelle située au manoir de La Boé:ie. '