Page:La Boétie - Discours de la servitude volontaire.djvu/213

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

le 24 mars 1524, se démit de ses fonctions le 20 janvier 1553, en faveur de La Boétie lui-même, et garda ses entrées au Parlement, malgré la cession de son office, sans toutefois y « avoir opinion ». Il mourut en 1557.

Page 65. — (¹) On pourrait croire que cette énumération du tyran provient de la Politique d’Aristote. Il n’en est rien et ce passage résume d’autres faits historiques connus alors de La Boétie.

Page 70. — (¹) C’est sans doute ce passage qui a donné lieu à Montaigne de croire que La Boétie « eût mieux aimé être né à Venise qu’à Sarlat ». (Essais, l. I, ch. 27.)

Page 74. — (¹) Se gorgiasent sous la barde, c’est-à-dire se pavanent sous l’armure.

Page 78. — (¹) Ce n’est pas dans le traité Des Maladies, mentionné par La Boétie, mais bien dans celui Des airs, des eaux et des lieux, que La Boétie aurait dû alléguer Hippocrate.

Page 83. — (¹) Autour de cette idée principale : que le peuple est lâche et crédule, viennent s’énumérer et se grouper un assez grand nombre d’exemples historiques d’origine diverse : allusion à l’opuscule de Hiéron sur le tyran ; comment on abêtit les Lygiens, et comment les rois d’Assyrie et d’Égypte abusent le peuple. À noter cependant une allusion aux événements contemporains, qui prouve le loyalisme de l’auteur,