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rales aux assertions diverses. Les monuments portaient en eux-mêmes la solution de tant de difficultés : mais l’interprétation des écritures hiéroglyphiques était encore un mystère qui durait depuis quinze cents ans. Tout fut subitement changé par la découverte de l’alphabet des hiéroglyphes, dont l’application a déjà été très utile à la vérité de l’histoire et à l’affermissement des saines doctrines. Car — Votre Majesté ne l’a pas oublié — ce sont les découvertes de M. Champollion qui ont démontré sans opposition que ce zodiaque de Dendérah, qui semblait alarmer la conscience publique n’est qu’un ouvrage de l’époque Romaine en Égypte… On voit donc se réunir à la fois, en faveur de la nouvelle création (musée égyptien) l’intérêt des arts, celui des sciences historiques, l’honneur littéraire de la France, et l’affermissement des saines doctrines, que l’étude des monuments ne peut que mettre dans un plus grand lustre.

Et le duc de Blacas, félicitant Champollion sur sa nomination de conservateur du musée égyptien, ajoutait :


M. le duc de Doudeauville ne m’a pas laissé ignorer l’opposition qu’il a eu à combattre ; mais, par des faits, vous démentirez tout ce que la malveillance a cherché à répandre sur vos principes : j’en suis bien certain.


Louis XVIII avait jugé de même, si nous en croyons le Moniteur du temps :