Scène VII.
Hé bien, Dominique, qu’y a t-il ?… Vous vous éloignez de moi, & vous pleurez sans me rien dire.
Oh ! pour cela non, mon pere.
Oh ! pour cela non, mon pere !… Tu n’as point de chagrin non plus !… tu n’as rien à me confier… tu ne pleures pas en liberté avec moi !
Mon pere ! de grace, n’exigez aucun aveu… souffrez seulement que j’abandonne dès aujourd’hui cette maison ; plus j’en serai loin, & moins je souffrirai peut-être.
Et c’est à moi que tu dis de ne te rien demander, à moi que tu déguises quelque chose !… as-tu oublié comme nous sommes ensemble ; as-tu un autre confident, un autre ami plus ancien, plus tendre, plus indulgent ? dis-le moi, & je lui cede la place… Mon fils, mon ami, parle, parle… va, je suis peut être le seul encore qui puisse changer ta destinée.