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additions et corrections.

P. 87, l. 14, ajoutez les après truands.

P. 87, n. 3. Je m’aperçois que Du Mège avait déjà identifié, contrairement à l’opinion de Fauriel, le Montjoi du poème avec Montgei ; voir son édition de D. Vaissète, V, addit., 40-1.

P. 89, v. 1621. « Et cela fit grande clarté », corr. « et ils firent un grand bûcher », cf. ci-dessus la correction à la page 28.

P. 90, v. 1655. Ugo del Brolh (cf. v. 2582) est sans doute le même qui paraît, précisément à Moissac, dans une charte de 1160 environ publiée par Vaissète, II, pr. 285.

P. 103, n. 7. Rocqueville, l. Roqueville.

P. 104, n. 4. Pour d’autres témoignages sur l’archidiaconé Veteris Moresii, cf. Teulet, Layettes, 3203-4, Doat XCVIII, 21, et les Documents inédits sur l’hérésie des Albigeois, publiés par Belhomme, Mém. de la Soc. archéol. du Midi de la France, VI, 145.

P. 117, n. 3. Explication erronée, cf. plus loin l’addition à la p. 365, n. 5.

P. 109, note 1. Martin Algai fut sénéchal de Gascogne au moins jusqu’en 1206 ; voy. Rotuli litterarum patentium, I, 21.

P. 126, n. 1. Martinet le Hardi, l’un des hommes de Baudouin, est sûrement le même que le « Martin Dolitz » de la page suivante (v. 2302), mais il reste douteux qu’on puisse l’identifier avec Martin Algai : non seulement le surnom est différent, mais encore nous ne pouvons pas affirmer qu’au moment de la petite expédition du comte Baudouin qui est ici racontée, Martin Algai appartînt encore au parti de la croisade. Au v. 2145 il est avec les croisés, au v. 2448 il est avec le comte de Toulouse, mais entre ces deux points nous ne pouvons déterminer le moment précis où il changea de parti. Cependant, ce qui pourrait donner une certaine vraisemblance à la conjecture émise à la note de la p. 126, que Martinet le Hardi, autrement appelé Martin Dolitz, serait identique à Martin Algai, c’est que nous savons par la chronique d’Aubri de Trois-Fontaines que Martin Dolitz était espagnol, et Martin Algai, selon le témoignage de Pierre de Vaux-Cernai (voy. la note de la p. 109) était aussi espagnol. Le passage d’Aubri est assez intéressant pour mériter d’être rapporté ici. J’en cite un peu plus que ce qu’il faudrait pour justifier ce qui vient d’être dit au sujet de Martin Dolitz, et je place entre [ ] quelques renvois aux vers du poème. On verra que le vrai surnom de notre Martin était, non Dolitz, mais d’Olit ; c’est Olite, en Navarre.

In terra Albigensium facta sunt hec : Tota terra ultra Tarnum