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additions et corrections.

P. 166, n. 2. Les deux actes cités d’après Doat sont imprimés dans Teulet, nos 1068, 1069.
P. 167, n. 1. Cf. ce passage d’Aubri de Trois-Fontaines, à l’année 1213 :
In predicto quoque certamine (Muret) frater Tolosani Balduinus pro catholicis optime se probavit. Post mortem vero regis [Arragonensis] bene 15000 de Tolosanis fuerunt occisi, et comes Symon dedit Balduino quicquid acquisitum erat in dyocesi Cadurcensi.
P. 171, n. 1, l. 6. Sotulo est bon ; cf. Du Cange, Sotulum.
P. 171, n. 2. Depuis que la feuille où se trouve cette note a été tirée, la publication du t. I des Archives municipales d’Agen par MM. Magen et Tholin a fait connaître plusieurs chartes où paraît comme témoin un « A. Topina » qui paraît bien être celui du v. 3170, le nom de Topina étant fort rare. Voy. dans ce recueil les nos II (1197), III (1212), XXIX (1237), XLIV (1248). Il est assez probable que le témoin de 1197 n’est pas celui de 1248, mais ils étaient à tout le moins apparentés, et des deux l’un doit avoir été le personnage mentionné dans le poème.
P. 172, l. 4. Il est allié ; plutôt : il appartient.
P. 172. Les notes 2 et 3 doivent être rétablies ainsi :
Note 2. Par sa mère Jeanne d’Angleterre.
Note 3. Alphonse Jourdain.....

La note 3, sur Sancie, est à supprimer.
P. 181, l. 9. Cette iniquité, plutôt : la responsabilité de sa perte. Ici pecat a le sens de « malheur, infortune » ; voy. le vocab. pecar, pecat, cf. pecador, 4446, 5307, et cf. Jahrb. f. roman. liter., 2. III, 263.
P. 184, l. 18 et suiv. Ce passage est fort malaisé à entendre (cf. ci-dessus, p. 516, les corrections au t. I). Voici un nouvel essai de traduction :
« Tu le reçois comme catholique, homme de bien et pieux, de même le comte de Comminges et celui de Foix. Et donc, s’ils sont catholiques, et si tu prends pour [la donner à] des catholiques [3425] la terre que tu accordes à Simon, tu la reprends (cette terre) au moment même, car ce que tu lui donnes (c.-à-d. ce qui lui reste), ce n’est rien, c’est néant..... Si tu la lui enlèves pour [la donner à des] catholiques, et la lui interdis »
P. 187, n. 2. L’intervention de l’archevêque de Narbonne en faveur du comte de Toulouse est rendue très vraisemblable par le témoignage d’Aubri de Trois-Fontaines :
In terra Albigensium hoc anno (1214) contigit quod archiepiscopus Arnaldus Narbonensis et comes Montis Fortis Simon pro quodam