Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/101

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trop combien elle eſtoit éloignée d’avoir pour luy des ſentimens qui le pouvaient ſatisfaire, puiſqu’il luy paraiſſoit même qu’elle ne les entendoit pas.

Le Chevalier de Guiſe revint d’un voyage peu de jours avant les nôces : Il avoit vû tant d’obſtacles inſurmontables au deſſein qu’il avoit eu d’épouſer Mademoiſelle de Chartres, qu’il n’avoit pû ſe flatter d’y reuſſir ; & neanmoins il fut ſenſiblement affligé de la voir devenir

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