Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/102

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la femme d’un autre ; cette douleur n’éteignit pas ſa paſſion, & il ne demeura pas moins amoureux. Mademoiſelle de Chartres n’avoit pas ignoré les ſentimens que ce Prince avoit eus pour elle. Il luy fit connoître à ſon retour, qu’elle eſtoit cauſe de l’extréme triſteſſe qui paraiſſoit ſur ſon viſage, & il avoit tant de mérite & tant d’agréement, qu’il eſtoit difficile de le rendre malheureux ſans en avoir quelque pitié. Auſſi ne ſe