Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/108

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dont la maiſon eſtoit ouverte à tout le monde ; mais elle avoit un air qui inſpiroit un ſi grand reſpect, & qui paraiſſoit ſi éloigné de la galanterie, que le Mareſchal de ſaint André, quoy qu’audacieux & ſoûtenu de la faveur du Roy, eſtoit touché de ſa beauté, ſans oſer le luy faire paroître que par des ſoins & des devoirs. Pluſieurs autres eſtoient dans le meſme état, & Madame de Chartres joignoit à la ſageſſe