Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/22

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l’égard du public, luy feroit un extrême tort, non ſeulement parce qu’il n’eſtoit pas un aſſez bon parti pour elle, mais par le préjudice qu’il aporteroit à ſa réputation ; qu’ainſi tout ce qu’il pouvoit ſouhaiter, eſtoit qu’elle ne le trompaſt point, & qu’elle ne luy donnaſt pas de fauſſes eſperances. Je luy dis encore, que ſi elle n’avoit pas la force de l’épouſer, ou qu’elle luy avoüaſt qu’elle en aimoit quelque autre, il ne