Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/29

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le avoit à hazarder de ſes Lettres. Il ne doutoit point qu’il ne l’euſt épousée à ſon retour ; il la regardoit comme la plus aimable & la plus fidelle perſonne qui euſt jamais eſté ; il s’en croyoit tendrement aimé ; il la perdoit dans le moment qu’il penſoit s’attacher à elle pour jamais, Toutes ces pensées le plongeoient dans une affliction violente dont il eſtoit entierement accablé ; & j’avouë que je ne pouvois