Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/33

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la plus vive douleur & de la plus tendre amour que l’on ait jamais ſentie ; dans un temps où ſon idée eſt dans mon cœur comme la plus parfaite choſe qui ait jamais eſté, & la plus parfaite à mon égard ; je trouve que je me ſuis trompé, & qu’elle ne merite pas que je la pleure : cependant j’ay la méme affliction de ſa mort, que ſi elle m’eſtoit fidelle, & je ſens ſon infidelité comme ſi elle n’eſtoit point morte.