Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/74

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bien aiſe de continüer la converſation ſur ce ſujet, parla aſſez longtemps de la perte qu’elle avoit faite, & enfin elle dit que quand le temps auroit diminüé la violence de ſa douleur, il luy en demeureroit toûjours une ſi forte impreſſion, que ſon humeur en ſeroit changée. Les grandes afflictions & les paſſions violentes, repartit Monſieur de Nemours, font de grands changements dans l’eſprit, & pour moy je ne