Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/11

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A MADAME

LA DUCHESSE DE BOUILLON

MADAME

C’est avec quelque sorte de confiance que je Vous dtdle cet Ouvrage, on lu’il n’ait assurdrnent des defauts., et que le vresentie ie Vous fais soit d’un tel rnerite qu’,l ne rne dohne suje} de-craindre ; rnais cornrne VOSTRE ALTESE est équitable, elle agréra du moins mon intention. Ce doit toucher les Grands, ce n’est pas le prix des dons qu on leur fait, c’est le zele qui accornpagne ces rne,s.rnes.dons, et ctui, your en mieux varleG fait leur veritaote prix aupals d’une ame comme [a Vostre. Mais, MADAME, tort d’appeller present ce qui n’est.,,qu’ une simple reconnoissan.ce. II y a long-temps que monseigneur le Duc de Bouillon me comble de graces, d’autant plus grandes.que ]e les merite rnoins. Je ne suis pas nay pour le suivre dans les dangers : cet honneur est reser des destin des plus illustres que la mienne ; ce que ]e puis est de faire des vœux pour sa gloire, et d’y prendre part en mon cabinet, endant u,l rein lit les Proyinces les lus lloi rides des " p P g Ptrnoignaes de sa Valeur ( ), et qu’il suit les traces de son

. Lorsque La Fontaine ecrivoit cette gptre en 668 le