Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/118

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4 P.s.1 c Hi. je ne vous diray pas, rpondit la sœur, car on me [’a dfendu. Vous seriez bien estonn6e, dit la jeune fille, si je le scavois dia. C’est un mot qui m’est renu dans l’espnt sans ue personne me l’ait appris’ derant ue I’Ambur q.,, --. q lust le mar de Psyche, c estot son Areant u’est c Y,.,. .O. -e

dre Areant ? s eena I atonce ; y a-t-fi des Amans au 

monde ? S’il y ? a ? rep’rit la cadere : vostre emur ne vous l’a-t-il point encore dit ? il y a tantost six mois que le mien ne me parle d’autre chose. Petite file, rep t sa smut, s 1 on vous entend, vous serez cne. el real . t-il i 5e que ie dis ? luy repait la jeune ergere. he. macnere smut, continua-t-elle en luy jettant.les deux bras au cou, apprenez-moy, je vous prie, ce qu’il y a dans vos livres. On ne le veut vas, it l’aisnSe. C’est cause de eel reprit la cad’t que j’ay une extreme envie de le sgavmr. Je me asse d’estre un enfant et une ignorante. 3’ay resolu de prier mort vere au’il me meine un de ces ’ours h la ville : et la prmier lois que PsicM se pailera i elle roeshe, ce qui luy arrive souvent estant seule, je me cacheray pour I’entendre. Cela n’est pas necessaire, dit tout haut Psich de l’endroit oh elle estoit. Elle se leva aussi-tost ei courut inos deux Bergeres, qui se jetterent i ses genoux si confuses, qu’i peine pfirent-elles ouvrir la bouche pour luy demander pardon. PsicM les baisa les vrit par la main, et les fit asscoif cost d’elle, uuis feur parla de cette manicrc : Vous n’avez rien dit a’ui m’offense, les belles rilles. Et vous, continua-t-ell en dressant i la jeune smut et en la baisant encore une fois je vous satisferay tout i l’heure sur vos soueons Vostre pere m’avoit pri& de ne le pas faire ; maiuis que ses precautions sont inutiles, et ue la Nhture ? us en a d6j9 rant appfis je vohs dirty u’en effet fi y a au monae un certain peuple agreable, msinuant, dont les manicres sont tout & fait douces, qui ne songe u’i nous phire, et nous phist aussi : il nta rien d’e-