Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/170

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a magreur ne I arrestast ; rams I lugemt Nen qu ersonne afllige he’ pouvoit estre en meilleur estat. La surprise de ce Dieu ne rut pas petite ; pour sa }e vous la laisse i imaginer. Un areant que nos Romantiers autolent fait seroit demeurt deux heures i considerer l’objet de sa passion sans l’oser toucher ny seulement interrompre son sommeil : l’Amour s’y prlt d’une autre maniere. II s’agenofiilla d’abord auprs de Pslch et luy souleva une main laquelle il tendit sur la sienne ; puis usant dg l’autorit’d'un Dieu et de celle d’un mary. il y imprima deux baisers. ’ PscM estoit si tort abattui qu’elle s’veilla seulement au second baiser. Ds qu’elle apperceut l’Amour elle se leva, s’enfuit dans son antrg, s’alla cachet l’endroit le plus proond ; tellem’ent meui qu’elle ne sgavoit quoy se resoudre. L’estat ot elle avoit veu le Dieu cette posture de suppliant, ce baiser dont la chaleur luy faisbit connoistre’q'ue c’estoit un Writable ba set d amour et non un baser de smple ga ! an. ter ? tout cela l’enMrdissoit ; mais de se monstrer ams nore et dtigure t celuy dorit elle’ v0uloit regagner le ceur, il n’y avoit pas d’apparence. Cependant ? Amour s’estoit approch de la caveme ; e. repensant l’bene ’de cette personne qu’il avoit veui il croyoit s’estre tromp et se voulot que que mal d’avoir pris une Ethopienne pour son pouie. Q_and il fur dans l’antre : Belle More, luy cria-t-il, vous ne sgavez guere ce’que }e suis, de fuir ainsi ; ma rencontre ne fait pas p, eur. Dites-moy e que vous cherchez dans es provmces ; peu de gens y viennent que pour aymer : si ’est lt ce’ qui vous ameine i’ay dequoy vous satisfaire. Avez-voui besoin d’un ama’nt ? ie suis le pie, qui les fais. Ooy ! vous ddaignez de me rponre : vous me fuyez ! Helas ! dit PscM ne vous fuis point, i’oste seulement de derant’ vos yeux un ob}et que }’ipprehende que vous ne fuyiez vots-mesme. Cette voix si douc si agreabl et autresfols fa