Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/191

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LE SONGE’DE’ VAUX CHAPITRE PREMIER. Acante s’estant endormi une nuit de Printemps, songea qu’il estoit alld trouver le Sommeil, pour le prier que par son tooyen il pfit voir le palais de Vaux avec ses jardins ce que le Sommeil lay accorda, cqmmandant aux Songes de les luy tooritter.

ors que FAn se renouvelle, 
[4 En cette aimable saison 

— [v(/ Ot Flore ameine avec elle

Les Ze ? hirs sur l’Horison ; ’ 

Une nuit que le silence ’. Charmolt tout lar sa tresence, ’J conju’ray le 5oremeal De sus ? ndre mon dveil Bien loin far de-la l’Anrore. Le Sommeit n.’ manqua pus ; ’ Et je dormiro,s encore, Sans Aminte et ses al ? as. Cette fiere beautY, qui’s'rtge un tro ? he Du cruel souvenir de roes veux im ? uissans, Souffrit que cette nuit les charmas de Mor ? hle. Aussi bien que les.siens regnassent sur.mes sens.