Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/206

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N’obtig vos fsprits-a qndqn d/rence.
Vous /ugez bien tourtant ue !,le }si une beaut
Q.ui lmssede son cceur et qui I a meritl ;
lais sans vous prtvenir vat l traits du bleu dire,
e r ? ray par oars, it cda doit sure. —
wn mroet quecu am meritent tous 1
Chaqu Fi a sa doutt branl les esprits ;
Touts seroblent d abo}d terminet la querelIe.
La remiere a fait oir It besoin qu’ on a d’dle.
Si I de son discours marqut tes plus beaux eaits,
Elle loge I Dieux, t mo }e t ay faits.
Ce mot est un pen ain, d ounant erimble ;
Ceux qui se font serif t Nectar leur tae,
Sous nora de Hros ont merit roes gers ; ’
Ja les ay &darez mattres & l’Unirers.
0 ro= qui m’lcoutez, troupe noble’et choisie,
Ainsi qu’ eux quelque ]our vo virrez d’Ambrosie
Mais Alcantire lumesme auroit beau
S’il n’im ? loroit mon An ? our la luy preparer. .
Ce oint tout seul &rroitme donner aen de cause
Rendre un hornroe immortal sans donee ut qudque chose.
Apellanire ? eut par ses scarantu mains
L’exposer pour un temps aux regards d humains :
Pour moy, je lu bâtis un Temple en leur memoire ;
Mais un Temple plus beau, sans Marbre et sans Yroire,
"Que ceux où d’autres arts, avec tous leurs efforts,
De l’Univers entier épuisent les tresors.
Par le second discours on voit que la Peinture
Se vante de tenir école d’imposture ;
Comme si de cet art les prestiges puissans
Pouvoient seuls rappeller les morts et les absens !
Ce sont pour moy des jeux ; on ne lit point Homere,
Sans que tantost Achille à l’ame si colere,
Tancost Agamemnon au front majestueux,
Le bien-disant Ulysse, Ajax l’impetueux,
Et maint autre Heros offre aux yeux sou image ;
Je les fais tous parler, c’est encor davantage.
La Peinture après tout n’a droit que sur les corps ;