Prince ne tienne un peu de lui de ce c6t6-1L ’Cepen. dant il est tofijours beau de pouvoir regner sure[es es-. prits : cette sorte de dominat,on n’est au-dessous d’au-. cun Prince, quelque grand clu’il soit. Je ne veux as dire qu’Alexandre ni M. le Prince ayent entie_r,e : mePnat neglie soin’ des paroles ; je dis sans plus qu ils ne {es outpus consider&es cornroe un ornement en la er sonne d’aucun.Heros. En un mot, je dis que, sePlo toutes [es dispositions du monde, il n’a renu nu’fi Alexandre d’stre &loluent et i{ n’a pus voulu l’es[re. ’ I{.,s.e, peut fai,re que la {alousie d’Aristote contre [es nao : es gens ae son tems ou plfitost {es harangues des Orateurs contre Philippe et contre Alexandre m&me ayent rendu cet Art odieux ce ieune Prince Jules c ? nu,e.ment neglig ce,te ],artie. C’est’var-l qu l, s est rendu recommandable avant que d’avoiiacqms aucune reputation par [es armes, et ceux qui s’appliqueront fi,a lecture de ses Commentaires s’&tonneront qu’il ait cultiv sa langue avec rant de so’in On dit qu’il en a compos& des Livres : c’est peut-estr pousser trop, loin une semblable occupation. Je diray, pa.r patenthese, que Jules Cesar a crit ses Commentadres comme.si.ctoit un autre que lui qui [es eust &crits, et qu.’i{ n’efit pas racont ses propres guerres ; plus 1oiiabIe encore que Thueidide couvrir.t personne s’il est d’Athenes ou s’il est de Lacedemone ; ’car il est plus mal-ais de cacher [’amour que [’on a pour soy que celui que [’on a sa Pa. trie. Les Memoires de "’et ceux de M. de s’ somerre sont bleu eloign&s du caractere de ceux de Jul es Csar. Enfin ee Romain a excel[& en trois choses principales, {a Politioue. FArt militaire l’A.rt de bien dire. II a re&me’plaid& des causes el ’e lui toi.t p.as p ! .us sant qu’. h9stre Hercu/e ’auloi ; bouche, comme sil efit entraine /es honlmes par ses paroles, C’est un & ui a e u’ "’ ] p.g q ! maetonneplusdune
