vent arriver)’j'allois mettre M. le Prince au-dessus des nutres, je lui attirerois trop d’envie, et : offenserois la delicatesse qu’il a sur le fait des Panegiriques. De le faire marcher le dernier, il en auroit du dfpit. Je ne lui dirai jamais en face : Vous estes plus’ grand u’Alexandre, et lui dirai encore tooins : Alexandr. e [oit estre mis au dessus de vous. Le plus seur est ue laisser la chose ind&ise t son 6gard. Mort. avis est doric que la jeunesse d’Alexandre a quelque chose de plusheroique que celle de Jules Cesar. Veritablemerit, si dans les premieres an’nes de.celui-ci tout ressembloit fi cette hautefir avec laquelle.il traita les Cor-’ saires qui l’avoient.pris, ie lui donnerois le premier rang : cela n’ftant pus, ie me laisse emp0rter au surnaturel que l’on attribue fi l’autre. ’ ' II se peut faire que dans la suite ie balanceray davantage Alexandre agit d’abord’pour de plus grands’ interestS. Toute la terre y prenl part.’ II n’est pas’ iusques & l’Ecriture Sainte qui n’en fasse.menti.on,.et’ : q. ? i ne represente le monde. entier attenti et’aans e, silence derant ce Prince ; In cujus conspectu terra luit(). En(ore aujourd’hui l’O ? ient est rempl[-.du bruit de son nomet de ses conquestes : elles vont onder des Empires au-del& du Gange ; tout cela avec une rapidit6 inconcevable, et cornroe si les Dieux lui eussent envoy6 la science de conquerir. Demostene. l’avoit apell& Enfant. II lui fit dire qu’il estoit pss& Padolescence en passan.t par In. Thessa.l !,e, e ! .qu.’on le trouveroit homme fait (levant les murames d Atnenes. M. le Prince ne lui en doit euere,. pour ce pomt-It. n’-a point non plus de dirence entre les premieres et’les’dernieres ann&s de guerre dans la vie de Jules Cesar Ceux des uges qui lui seront favorables dans le different dont il s’agt diront qu’il.estoit a ! s6 . t pertransit’"sqe ad tints terr, et accepit spoli ra,,ltltudinis gentirn, et siluit terra in conspect ejs. (Liber I Machaborum cap. t 3.)
